«
Akuma no uta » (chanté en japonais) propose un gros
rock graisseux joué de bout en bout dans le rouge, sans
overdubs superflus. Pourtant, le titre introductif induit en
erreur, puisqu'assez éloigné de la suite : d’un
drone crépusculaire et lancinant, on passe à un rock
érigeant Motorhead
, The
Melvins et The Stooges
au rang d’icônes. Fuzz, chant éructé,
batterie frénétique sans réverb’, saturation
générale du son… tout en pleine poire avec les
soli hystériques de rigueur. Qui attendait un tel disque
de nos jours ? Ajoutons à cela une ballade malade et
psychédélique et un instrumental éponyme final
nous rappelant les heures passées à écouter
Kyuss
et le disque nous laissera successivement hagard, rigolard
et surexcité. (
chronique : Ayrïk - Indiepoprock.net )
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