Enochian Theory œuvre dans un style que l’on pourrait,
en première approche, inscrire dans la lignée
de Porcupine Tree ou Opeth , voire pour remonter dans le temps
de Pink Floyd . On pourrait encore citer Anathema ou Devin Townsend , mais cela serait très réducteur
de se limiter à des références, car le
trio a su bâtir son propre univers, très particulier,
au moins en terme de construction. Pas de structure classique
à base de refrain, couplet, soli, la théorie
d’ Enochian s’appuie sur une évolution
graduelle entre ambiances atmosphériques, calmes, froides
parfois, aux ambiances le plus souvent mélancoliques
et d’autres beaucoup plus
tourmentées, voire noires et death metal, le tout très axé
sur la guitare. Autant
dire que rentrer dans cet univers demande une attention particulière
et ne pourra se programmer qu’à certains moments favorables,
moyennant quoi je suis arrivé à y trouver quelques
plaisirs. Cet album s'adresse avant toute chose aux amateurs
de progressif ayant une certaine ouverture culturelle, et nécessite
quelques écoutes avant d’apprivoiser et digérer
toutes les subtilités des structures mélodiques.
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