Orion
Dust est le fruit de la
rencontre entre le guitariste Fabien
Bouron et le batteur
Guillaume Coplo . Les deux Nancéens migrent dans la région
lyonnaise où ils recrutent le reste du groupe, formant
un sextuor à chant féminin fortement influencé
par le prog originel des années 70. A l’écoute de leur
premier album " Duality ", la simplicité des sons
proposés et le côté frais des compositions
ramènent bien à l’âge d’or des créations
progressives : le solo d’orgue de 'Hapiness Inside', ou la
qualité globale de production, qui conserve une certaine
légèreté de ton, sont là pour en témoigner.
Les claviers gardent des sonorités simples, basiques
mais bien adaptées au caractère spontané de
compositions, qui en conservant une belle accessibilité,
développent suffisamment de variété pour maintenir
un intérêt constant. Les titre évoluent
souvent dans un progressif dynamique qui peut être rapproché
de celui de Weend'Ô , le chant féminin
renforçant cette impression de parenté. Orion
Dust ne dédaigne
pas toutefois de fréquenter des rives plus calmes, comme
dans 'Darkest Hopes' avec son petit côté soul,
ou sur 'Absencia' en atmosphérique planant orientalisant,
sans oublier le délicat 'Tightrope Walker' ou l’intimiste
'The Rest' qui clôt en douceur l’album. Les autres morceaux
sont magnifiés par une guitare très expressive qui
est incontestablement le point fort de l’album : 'Duality'
propose un solo tranchant, original et varié, et la six-cordes
hurle magnifiquement dans 'Darkest Hopes' ou lors de deux solos
de 'Selene', le highlight de ce disque. "Duality", comme
tout premier album, souffre d’imperfections, mais elles restent
mineures : Orion Dust réussit quand même la
gageure de présenter un premier album fort attachant,
plein de promesses et parcouru de magnifiques parties de guitare.
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